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Les chercheurs sont membres permanents du Giscop 93. Ces chercheurs ont différents statuts (titulaires, doctorants et post-doctorants, contractuels) mais apportent tous et toutes leur expertise et leur soutien aux travaux scientifiques du Gis.

 

Fanny COHEN-BRILLE, éducatrice spécialisée et ingénieure sociale, a travaillé dans différents secteurs du travail social et médico-social. Après un parcours universitaire et de formation en sciences de l'éducation et en intervention sociale, elle travaille comme formatrice-consultante dans le domaine de l'expertise, la recherche-action et la conduite de projets en travail social.

Fanny COHEN-BRILLE rejoint le Giscop 93 en mars 2020 en tant que chargée de la reconstitution des parcours professionnels des patient-e-s atteints de cancer et de leur accès au droit à réparation en maladies professionnelles.

 

Émilie COUNIL est épidémiologiste, chargée de recherche à l’INED et chercheure associée à l’IRIS. Ses recherches portent d’une part sur la façon dont les pratiques et usages de l’épidémiologie peuvent contribuer à la non-émergence de certains problèmes de santé publique, ou à la non-intervention face à des problèmes bien identifiés, tels que les cancers d’origine professionnelle. D’autre part, elles visent à développer des méthodes quantitatives et des méthodes mixtes pour documenter les atteintes à la santé en lien avec le travail et leur stratification sociale sur le temps long.

Au Giscop93, Émilie COUNIL administre la base de données issue de l’enquête permanente et pilote l’axe 4 « Étude quantitative des parcours, épidémiologie sociale et biographique ». Elle a dirigé la structure entre janvier 2011 et juin 2015.

Page institutionnelle : www.ined.fr/fr/recherche/chercheurs/Counil+Emilie+

 

Axelle CROISÉ est doctorante en géographie à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et affiliée au laboratoire PRODIG. Sa thèse – « Rendre visibles les risques d'exposition professionnelle à des cancérogènes en Seine-Saint-Denis. Une géographie d'un risque sanitaire hétérogène dans le temps et l'espace » – est financée par le DIM IS²IT.

Au Giscop93 depuis 2013, Axelle CROISÉ co-pilote l’axe 5 « cancers, travail et territoires » et anime le site Internet de la structure. Avec Arzhelenn Le Diguerher, elle coordonne le séminaire du Giscop 93.

Page institutionnelle : www.prodig.cnrs.fr/spip.php?article2332

 

Arzhelenn LE DIGUERHER est doctorante en Droit privé à l'Université Sorbonne Paris Nord et membre de l'IRIS. Son travail de thèse porte sur l'analyse la relation causale entre cancer et travail dans les régimes d'indemnisation des maladies professionnelles en France et au Québec. Ce travail prend appui sur les données de l'enquête permanente du Giscop93, notamment sur les parcours des patients dans leur procédure de reconnaissance de leur pathologie en maladie professionnelle. Sa thèse a été financée de 2016 à 2020 par un contrat doctoral, puis un contrat d'ATER à l’Université Sorbonne Paris Nord.

Au Giscop93, Arzhelenn LE DIGUERHER co-pilote l’axe 3 « reconnaissance en maladie professionnelle » et coordonne le séminaire du Giscop 93.

Page institutionnelle : http://iris.ehess.fr/index.php?3396

 

Benjamin LYSANIUK est géographe, chargé de recherche au CNRS (UMR 8586 PRODIG), et mis à disposition de l'IRD depuis 2018 (Universidad de los Andes, Bogotá, Colombie). Ses travaux portent sur l’analyse spatiale de cancérogènes d’origine industrielle.

Au Giscop93 93, Benjamin LYSANIUK copilote l’axe 5 « cancers, travail et territoires ». Il a dirigé la structure entre juillet 2015 et décembre 2017.

Page institutionnelle : www.prodig.cnrs.fr/spip.php?article2053

 

Anne MARCHAND, sociologue et historienne, est chercheure associée à l’IDHES, Université d’Évry Val d’Essonne. Son doctorat en sociologie et histoire sur les freins à la reconnaissance des cancers professionnels en Seine-Saint-Denis a obtenu le Premier prix du Comité d’histoire de la Sécurité sociale. Elle vient d’achever un post-doctorat basé sur un dispositif de recherche-action mené en partenariat avec des associations de la société civile, des institutions et une collectivité locale en rapport avec une contamination environnementale dans une ville de Seine-Saint-Denis (Financement Région Île-de-France PICRI 2016-2019).

Elle est aujourd’hui inscrite dans plusieurs projets de recherche, privilégiant l’approche socio-historique et s’intéressant aux liens entre santé au travail et santé environnementale.

Anne MARCHAND a rejoint le Giscop93 en 2009, dans le cadre d’un master en sciences sociales. Elle co-pilote l’axe 3 « reconnaissance en maladie professionnelle », avec Arzhelenn LE DIGUERHER et devient co-coordinatrice de la structure en janvier 2020.

Document : CV joint

 

Zoé ROLLIN est maîtresse de conférences à l’université de Paris (ex Paris Descartes) et chercheure au CERLIS. Depuis le début de sa carrière universitaire, elle interroge les tensions entre les trajectoires biographiques et les événements de santé, en particulier le cancer. Elle a notamment publié un ouvrage de synthèse sur la sociologie du cancer (collection Repères, La Découverte). Elle mène des enquêtes en méthodologie mixte, le plus souvent en construisant des recherches-actions. En 2016, elle soutient une thèse de doctorat en sociologie ayant pour objet de mieux comprendre l’épreuve que constitue le cancer pour le lycée, au niveau institutionnel et à celui de ses acteurs (adolescents, familles et enseignants, principalement).

En 2017, Zoé ROLLIN rejoint le Giscop93. Elle y mène des recherches sur la prévention des cancers d’origine professionnelle auprès de jeunes apprentis, co-pilotant l’axe 1 « prévention » depuis 2018. Elle devient co-coordinatrice de la structure en janvier 2020.

Page institutionnelle : www.cerlis.eu/team-view/rollin-zoe/

 

Annie THÉBAUD-MONY est sociologue du travail en santé publique, directrice de recherche honoraire INSERM. Ses travaux portent principalement sur trois axes de recherche : 1/ l’étude des obstacles à la connaissance, à la reconnaissance et à la prévention des cancers d’origine professionnelle, 2/ L’étude des conséquences du recours à la sous-traitance et à l’intérim non seulement sur les dispositifs de protection de la santé des travailleurs sur les lieux de travail, mais sur les droits eux-mêmes et les possibilités d’organisation collective, 3/ L’étude des conditions de production des connaissances en santé publique concernant les effets sanitaires des risques industriels. Dans le cadre du Giscop93, Annie Thébaud-Mony a participé à plusieurs comités de thèse sur différents axes d’analyse des résultats de l’enquête, qui questionnent tant les rapports de domination dans le travail et la production que les mécanismes institutionnels de prévention et de réparation des atteintes graves et différées dans le temps à la santé des travailleurs. Des coopérations européennes et internationales permettent d’élargir la perspective aux conséquences de la mondialisation et des mécanismes de transfert de risque vers les pays d’industrialisation récentes. Elle entretient des contacts réguliers avec des chercheurs européens et nord-américains, mais aussi indiens, turcs et brésiliens.

Annie THÉBAUD-MONY est co-fondatrice du Giscop 93 qu’elle a dirigé de 2002 (sous une forme associative d’abord) à 2009. Elle est aujourd’hui membre du collectif d’experts. Elle a participé à créer le Giscop84 dans le Vaucluse.

Page institutionnelle : http://iris.ehess.fr/index.php?115